Nous étions condamnés à être seuls.

Dans le fleuve de l’esthétique contemporaine, nous nous sentons comme une plume flottante, réprimée et mise de côté par le courant dominant. Nous sommes nourris de gouttes cristallines mais étouffés par le manque de vie ; nous avions l'habitude de regarder l'unique étoile la nuit en larmes, juste pour amplifier le miroitement pour un peu de réconfort.

Mais cette sereine solitude ne nous a rien apporté : nous avons enterré la hache de guerre avec le chagrin montagnard, et laissé les esprits de la nature imprégner notre subconscient. Nous avons médité, savouré doucement l'harmonie et les liens profonds que la nature rendait ; nous avons forgé, dans l'état d'esprit, des métaux argentés tordus en silhouettes d'êtres et les avons injectés avec chaque brin de reiki que nous avons extrait de la nature.

Si vous lisez ceci, nous savons que cette solitude n’est plus intimidante.